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Faits Divers

USA : Obama va chercher du travail et se fait démonter par le recruteur

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Difficile de savoir si l’Histoire retiendra des deux mandats de Barack Obama qu’il fut un grand showman de l’autodérision. Ses futurs biographes pourront néanmoins lui reconnaître une utilité dans l’un de ses derniers engagements : celui de pointer les a priori auxquels se heurtent les seniors lorsqu’ils recherchent un nouveau boulot.

 

Dans un sketch TV hilarant diffusé le 17 octobre dernier dans The Late Show, l’actuel président des États-Unis pour quelques mois encore reconnaît qu’il est temps de se mettre à chercher un nouveau job. Il accepte alors de simuler un entretien de recrutement face à l’animateur-comédien Stephen Colbert qui lui pose des questions sur son CV.

 

Pour justifier son aide, ce dernier grimé en « Randy », conseiller en recrutement, lui fait remarquer que « 55 ans, c’est une phase compliquée pour une reconversion professionnelle. » Surtout que, dans son job actuel, le candidat n’a accédé à aucune promotion durant ces huit dernières années, persifle Andy. Barack Obama avoue, « honnêtement, il n’y avait pas vraiment de possibilités d’évolution dans mon dernier job ». Le senior est mal parti pour figurer dans une short list. Et la suite de l’entretien ne va pas arranger son cas. À commencer par les raisons pour lesquelles il quitte ce dernier job :

 

« Je pars parce que le 22e amendement de la Constitution m’y oblige »

 

La sentence est terrible. « Vous précisez que le fait de rester à votre poste serait anticonstitutionnel. Mais les employeurs entendent par-là que vous avez volé des fournitures de bureau ». Dans la même veine, le pseudo recruteur s’inquiète des compétences du candidat et l’interroge sur ses réalisations. Empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire ? Tout au plus « une bonne maîtrise du pack Microsoft Office », traduit Randy. La reprise des relations diplomatiques avec Cuba ? « Dites que vous avez un niveau conversation courante en espagnol, » préfère l’homme des RH. « Le sauvetage de l’industrie automobile américaine ? » Tellement énorme qu’Obama reconnaît lui-même que personne ne le croit, et simplifie son action en « sait conduire une voiture à boîte manuelle ». Un exploit aux US.

 

Pour conclure cet entretien voué à l’échec, le faux recruteur tente une question piège : « quelle critique adressez-vous à vos collègues ? » Le futur ex-président, persuadé de tenir la bonne réponse réplique alors : « Je ne supporte pas que l’on réduise des idées complexes à des slogans simplistes. » Tout faux. Andy lui rétorque qu’on ne peut pas accepter cette réponse. « Yes we can », répond Obama, réprimant un léger sourire.

 

Évidemment, ce petit sketch est avant tout l’une de ces opérations de com et d’autodérision comme le cool président les apprécie depuis son accession à la Maison Blanche.

 

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